J’écris le papillon désinvolte, qui grignote les récoltes,
puis virevolte dans une envolée.
J’écris tes bras qui me serrent, se desserrent,
Et se resserrent comme un cancer généralisé.
J’écris la mer qui s’étire, se retire,
puis vient jouir à mes pieds.
J’écris ta voix qui m’appelle, m’interpelle,
et se mêle aux bruits désagrégés.
J’écris mon cri de vie, décris comme une envie,
qui crie à gorge déployée.
Je t’écris dans mes virages, mes orages,
et dans mes mirages, ton visage
ne me quitte pas, me guide pas à pas.
Je t’écris papa.
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